« Chacun de nous à un ange. Un gardien qui veille sur nous. On ne sait pas quelle forme ils vont prendre. Un jour c'est un vieillard, le lendemain une petite fille. Mais les apparences sont trompeuses, ils peuvent être aussi féroces que des dragons. Pourtant, ils ne sont pas là pour se battre à notre place mais pour chuchoter depuis les feux de la rampe pour nous rappeler que c'est nous, chacun de nous qui détenons le pouvoir dans chacun des mondes que nous créons. Nous nions l'existence de nos anges. Nous nous persuadons qu'ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent, là où on les attend le moins et quand on s'y attend le moins. Ils peuvent s'exprimer à travers tous être sortis de notre imaginaire. Ils crieront à travers les démons s'il le faut pour nous pousser à engager le combat... »

▬ LENNOX HOUSE, 1960. Oubliez tout ce que vous pensiez savoir. On est tous ici pour une raison, qu'elle soit bonne ou non. On a tué, on a été abandonné ou on est simplement fous. C'est pour ça qu'on est ici. On arrive orphelin, perdus et sans amis. Le temps devient notre ennemi et on a plus qu'à penser, s'imaginer un monde afin de sortir de cet enfer. De toute façon, on ne pourra jamais sortir d'ici autant en profiter pour se libérer via notre imagination. Oubliez qui vous êtes, de toute façon, cela n'a aucune importance. Oubliez d'où vous venez car nous n'y retournerez jamais. Trouvez vous un nouveau nom, une nouvelle identité et devenez quelqu'un d'autre, quelqu'un de différent, choisissez qui vous voulez être. Oui, peut être que finalement nous sommes fous. Tous autant que nous sommes. Alors maintenant, fermons les yeux. Laissons-nous porter au son de la musique et battons nous pour ce que nous avons de plus cher: notre imagination. Rejoignons notre monde, celui dont nous rêvons et faisons-en une réalité. Vous aussi vous pouvez imaginer votre monde. Il suffit de fermer et les yeux et d'y penser très fort, d'y croire. Chacun possède son propre monde, enfui au fond de lui même. Il ne s'agit pas d'être juste enfermé. Il ne s'agit pas que d'un asile. On à tous eu des secrets, et cet endroit aussi. Fausse image. Cet asile est un alibi. Mais vous, contrôlez votre monde, oubliez que vous êtes ici et que vous servez de couverture. Évadez vous. Oubliez l'enfer de la réalité et devenez qui vous voulez. Laissez sortir le chagrin, la douleur, la culpabilité. Cet endroit peut être aussi réel que n'importe quelle douleur.